Robe : vieil or à reflets dorés.
Bouquet : fin, complexe. Floral (lilas), fruité (abricot). Notes d’épices (clou de girofle) et de cuir.
Bouche : puissante, ferme. Epicée (poivre). Boisée (chêne). Evolue sur les fruits mûrs (pêche), la pomme caramélisée et les fleurs (chèvrefeuille).
Finale : longue. Notes marines. Fruits mûrs (prune, pêche) sur fond de notes boisées-vanillées.
Conseil de Service : A boire sec à température ambiante et/ou avec un trait d’eau de source fraiche.
Durée de Conservation : Mettez à l’épreuve votre modération.
Le Conseil du Caviste : Bluffant à plus d’un titre, ce blend aux 100 whiskies confondrait plus d’un amateur qui ne jure que par les single malts. Ici, les fruits bien mûrs, voire confits donnent le change à des épices de caractère. Le tout faisant passer les 51,4% d’alcool (presque) comme une lettre à la poste … L’art de l’assemblage avec un grand A”
Distillation & Elevage : Issu de l’assemblage des single malts Miyagikyo et Yoichi et d’un whisky de grain unique, NIKKA FROM THE BARREL incarne l’expertise des master blenders maison. Intense, rond et généreux, ce blend ambitieux à fort degré, puissant et maîtrisé, est reconnu pour son originalité. Il ose. Il interpelle et séduit. Le Nikka From the Barrel s’impose par son style.
La Propriété : “Reconnu comme le « père du whisky japonais », Masataka Taketsuru, le fondateur de Nikka Whisky a défini l’histoire du whisky japonais grâce au soutien et à l’amour de sa femme écossaise Rita.
Masataka Taketsuru, fils d’une famille de producteurs de saké, est recruté par la société Settsu Shuzo, qui a un projet de produire le premier whisky authentique au Japon. Chimiste de formation, le jeune homme part en Écosse, afin d’y découvrir les secrets de fabrication du whisky. Au cours de son séjour en Ecosse, Taketsuru apprend tout sur la production du whisky en travaillant pour diverses distilleries. Autant d’expériences qui viendront nourrir son rêve de créer un authentique whisky dans son pays d’origine.
Taketsuru rencontre Jessie Roberta Cowan, surnommée Rita. Ils tombent très vite amoureux et contre la volonté de leurs familles, se marient à Glasgow dans l’année. Deux ans plus tard, le couple retourne au Japon, mais Settsu Shuzo, l’employeur de Taketsuru, abandonne le projet de whisky pour des raisons économiques.
En 1923, Masataka rejoint le groupe Kotobukya, rebaptisé plus tard Suntory, pour lequel il dirige la construction de la première distillerie japonaise de whisky.Tout au long de sa vie, Rita apportera un soutien sans faille à son mari, tout en faisant de son mieux pour s’adapter à une culture très différente de la sienne. Le Japon deviendra sa nouvelle patrie, et son pays adoptif se souvient d’elle encore à ce jour. “Massan”, une série télévisée nationale très suivie en 2014, retrace d’ailleurs l’histoire de sa vie au Japon.
Le contrat de Masataka arrivant à terme, Rita l’encourage à réaliser son rêve : construire sa propre distillerie sur l’île d’Hokkaïdo.
C’est sur l’île septentrionale d’Hokkaïdo que Taketsuru trouve le site idéal afin de construire Yoichi, une distillerie bâtie dans le respect des traditions écossaises.
Pour sa première distillerie, Masataka Taketsuru recherchait des conditions se rapprochant de celles de l’Ecosse, là où il avait lui-même tout appris.
Yoichi voit le jour en 1934, dans la petite ville éponyme située en bord de mer.
Ce lieu extraordinaire bénéficie d’un climat rude et froid, où l’air marin laisse son empreinte sur des whiskies à fort tempérament et où les tourbières étaient à l’origine des notes fumées.A ce jour, les méthodes de distillation sont restés fidèles aux traditions.
A Yoichi, les alambics sont toujours chauffés par un feu de charbon, à une température très forte. C’est une pratique que les Écossais ont depuis abandonnée car difficile à contrôler.
Cette technique confère au whisky des subtiles notes fumées et surtout une richesse et une onctuosité qui sont au cœur du style affirmé de Yoichi.
Alors que les spiritueux vieillissaient en fûts de chêne, une activité est mise en place autour des jus de fruits à base des pommes locales de Hokkaido.
Initialement nommé « Dai Nippon Kaju », signifiant « la grande fabrique de jus japonais », la société adoptera définitivement le nom de Nikka Whisky en 1952, un diminutif de NI-ppon et de KA-ju, même si ce nom apparaît déjà sur les étiquettes du premier whisky lancé en 1940.”
(www.nikkawhisky.eu)