Le Single Malt Scotch Whisky The Lagavulin Distiller’s Edition a bénéficié d’un affinage en fût de xérès Pedro Ximenez de seconde maturation ayant contenu un vin élaboré avec des raisins séchés au soleil, aux saveurs intenses. Magistralement choisi pour sa douceur raisinée, il accentue et approfondit comme par magie chaque aspect du caractère riche et intense de Lagavulin.
Robe : Ambre soutenu
Bouquet : Equilibré, chaleureux. S’ouvre sur de remarquables notes d’orge fumée et d’agrumes (orange).
Bouche : Puissant, cendré et moelleux. Notes de coing, de gelée de pomme. On retrouve aussi des notes de réglisse et de tourbe grasse presque chocolatées.
La finale : La finale d’une longueur incroyable, même mesurée à l’aune de Lagavulin, est moelleuse et ronde, avec des vagues de sécheresse sableuse.
Température de consommation : A boire frais avec ou sans glaçon
Le Conseil du Caviste : A boire à l’apéritif ou en digestif
Distillation & Elevage : est issu d’une seconde maturation dans les barriques de Sherry Pedro Ximenez, qui lui confère un tempérament puissant et complexe. Cépage noble du Xérès, le Pedro-Ximenez donne son nom au vin doux résultant du séchage de ses grappes au soleil. Le boisé des fûts, avec sa palette aromatique riche et sucrée a inspiré le maitre distillateur.
La Propriété : Bordant la route, à l’est de Port Ellen, Lagavulin, qui en impose par sa hauteur et sa blancheur immaculée, est la plus en vue des trois «Kildalton distilleries». L’accueil des visiteurs se fait dans un vestibule étroit et sombre un peu déroutant. Mais lorsque l’on descend jusqu’à la mer, on est saisi par la beauté de la baie et par son large horizon. Un spectacle inoubliable. Les ruines du château fort de Dunyvaig, à l’entrée de la baie, sont là pour rappeler la puissance des «Lords of the Isles» qui régnaient sur toute la côte ouest au XVème siècle.
Lagavulin a été édifiée en 1816 par un fermier, sur un site réputé pour avoir abrité dix alambics clandestins. L’année suivante, une deuxième distillerie dénommée Ardmore (ou Kildalton selon certaines sources), fut fondée à proximité. Elles fusionnèrent en 1834 pour devenir Lagavulin (la vallée du moulin). La distillerie prospéra ensuite sous la direction de Peter Mackie, un personnage haut en couleur et créateur du blend White Horse dont Lagavulin constitue le coeur. Curieusement en 1908, Malt Mill, une seconde distillerie, fut ajoutée sur le site pour concurrencer sa voisine Laphroaig. Elle ferma en 1960. Les quelques rarissimes bouteilles de Malt Mill encore en circulation dans le monde sont la quête du Graal de maints collectionneurs.
Lagavulin, devenue en quelques années distillerie culte d’Islay, est également célèbre pour ses deux petits alambics de distillation en forme de poire, un héritage du style de ceux de Malt Mill. La rondeur et l’onctuosité de son distillat, résultat d’une fermentation longue et d’une distillation très lente, sont peut-être l’une des raisons de cet engouement. Il n’est rien de plus savoureux que de déguster son Lagavulin avec les extraordinaires noix de Saint-Jacques pêchées dans la baie – Lagavulin scallops – que l’on se contentera de poêler, non sans verser un trait du whisky local en fin de cuisson.
(https://www.mhdfrance.fr/spiritueux/lagavulin/distillers-edition/)