Le Single Grain Whisky Japon Nikka The Coffey Grain est un whisky japonais de type Single Grain inédit. Ce Single Grain est très utilisé comme base de tous les blends de la maison Nikka. Ils donnent un caractère distinct à ces derniers.
Robe : Dorée
Bouquet : frais et séducteur. poire bien mûre, jus de cerise et fruits exotiques. Agrumes, oranges sanguines et citron. Notes florales, fleur de pommiers et de cerisiers. Gourmand et pâtissier sur la noix de coco, chouquettes fourrées à la crème chantilly. fines touches de menthe et pointe de musc.
Bouche : juteuse et gourmande. Fruits mûrs accentués par de franches notes de rhum (banane) et de caramel. Zan, réglisse et anis étoilé. Finale gourmande. Poire et vanille bourbon. Belle et légère amertume.
Conseil de Service : A consommer “straight” ou comme base pour un superbe manhattan.
Durée de Conservation : Mettez à l’épreuve votre modération.
Le Conseil du Caviste : Nikka Coffey Grain possède un style particulièrement suave et charmeur qui plaira aux amateurs du whisky japonais et à ceux qui cherchent de nouvelles sensations
Céréales : Maïs.
Distillation & Elevage : Elaboré à partir d’une majorité de maïs distillé dans ces fameux alambics “Coffey”, . Il est produit grâce à deux alambics de type “Coffey” que la marque Nikka a importé directement d’Ecosse en 1963. Les “Coffey Still” sont des alambiques à deux colonnes plus connus sous le nom de “patent still” capables de produire du whisky de façon plus rapide avec un surplus de richesse et de complexité comparé aux alambics à colonnes modernes.
La Propriété : “Reconnu comme le « père du whisky japonais », Masataka Taketsuru, le fondateur de Nikka Whisky a défini l’histoire du whisky japonais grâce au soutien et à l’amour de sa femme écossaise Rita.
Masataka Taketsuru, fils d’une famille de producteurs de saké, est recruté par la société Settsu Shuzo, qui a un projet de produire le premier whisky authentique au Japon. Chimiste de formation, le jeune homme part en Écosse, afin d’y découvrir les secrets de fabrication du whisky. Au cours de son séjour en Ecosse, Taketsuru apprend tout sur la production du whisky en travaillant pour diverses distilleries. Autant d’expériences qui viendront nourrir son rêve de créer un authentique whisky dans son pays d’origine.
Taketsuru rencontre Jessie Roberta Cowan, surnommée Rita. Ils tombent très vite amoureux et contre la volonté de leurs familles, se marient à Glasgow dans l’année. Deux ans plus tard, le couple retourne au Japon, mais Settsu Shuzo, l’employeur de Taketsuru, abandonne le projet de whisky pour des raisons économiques.
En 1923, Masataka rejoint le groupe Kotobukya, rebaptisé plus tard Suntory, pour lequel il dirige la construction de la première distillerie japonaise de whisky.Tout au long de sa vie, Rita apportera un soutien sans faille à son mari, tout en faisant de son mieux pour s’adapter à une culture très différente de la sienne. Le Japon deviendra sa nouvelle patrie, et son pays adoptif se souvient d’elle encore à ce jour. “Massan”, une série télévisée nationale très suivie en 2014, retrace d’ailleurs l’histoire de sa vie au Japon.
Le contrat de Masataka arrivant à terme, Rita l’encourage à réaliser son rêve : construire sa propre distillerie sur l’île d’Hokkaïdo.
C’est sur l’île septentrionale d’Hokkaïdo que Taketsuru trouve le site idéal afin de construire Yoichi, une distillerie bâtie dans le respect des traditions écossaises.
Pour sa première distillerie, Masataka Taketsuru recherchait des conditions se rapprochant de celles de l’Ecosse, là où il avait lui-même tout appris.
Yoichi voit le jour en 1934, dans la petite ville éponyme située en bord de mer.
Ce lieu extraordinaire bénéficie d’un climat rude et froid, où l’air marin laisse son empreinte sur des whiskies à fort tempérament et où les tourbières étaient à l’origine des notes fumées.A ce jour, les méthodes de distillation sont restés fidèles aux traditions.
A Yoichi, les alambics sont toujours chauffés par un feu de charbon, à une température très forte. C’est une pratique que les Écossais ont depuis abandonnée car difficile à contrôler.
Cette technique confère au whisky des subtiles notes fumées et surtout une richesse et une onctuosité qui sont au cœur du style affirmé de Yoichi.
Alors que les spiritueux vieillissaient en fûts de chêne, une activité est mise en place autour des jus de fruits à base des pommes locales de Hokkaido.
Initialement nommé « Dai Nippon Kaju », signifiant « la grande fabrique de jus japonais », la société adoptera définitivement le nom de Nikka Whisky en 1952, un diminutif de NI-ppon et de KA-ju, même si ce nom apparaît déjà sur les étiquettes du premier whisky lancé en 1940.”
(www.nikkawhisky.eu)